Ecomobilité scolaire (2008-2011)

Les enjeux

Le projet "éducation à l'environnement urbain et écomobilité scolaire" est fondé sur l'exigence de faire évoluer nos modes de déplacement, pour des raisons aussi bien environnementales qu'économiques et sociales.
Le développement des solutions alternatives à la voiture individuelle, perçue aux abords des établissements scolaires comme un élément d'insécurité, permet en même temps de répondre aux attentes d'amélioration de la protection des usagers.

Le projet en bref

Un ensemble d'actions pour sensibiliser aux modes de déplacement doux et collectifs, mobiliser et éduquer à l'environnement urbain dans 5 étalissements scolaires de Digne les Bains.

Objectifs

  • Informer les publics parents, élèves et personnels des établissements et structures relais sur les problématiques environnementales urbaines
  • Créer les conditions pour favoriser et développer les modes de déplacements doux (marche, vélo) et collectifs (transport collectif, covoiturage).

Partenaires

La ville de Digne les Bains, le Conseil général des Alpes de Haute Provence , la Région Provence-Alpes-Côté d'Azur, l'Inspection Académique,
Les établissements scolaires pilotes volontaires, implantés à Digne : Groupe scolaire Paul Martin, Collège Gassendi, Lycée Alexandra David Néel, Lycée des métiers Beau de Rochas, IUT de Haute-Provence, le CPIE Alpes de Provence (Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement), des structures locales et associations concernées, travaillant dans l'écomobilité, les transports collectifs, la prévention des risques routiers, les assurances...

Méthodologie/Etapes

  • Etape préparatoire de concertation et d'information
  • Enquête et diagnostic déplacements - accessibilité - sécurité
  • Elaboration du programme d'action et préparation de la phase test
  • Mise en oeuvre, suivi et évaluation du programme test
  • Actions de communication et évènementiels

Résultats de l’action

L'opération a confirmé la pertinence et l'intérêt d'agir auprès des établissements scolaires des différents niveaux d'éducation :
  • ils permettent de toucher le plus grand nombre de cibles : enfants, adolescents, étudiants, parents d’élèves, personnels
  • ils offrent un cadre idéal de pédagogie active (sensibilisation et éducation sur "se déplacer autrement, pour vivre la ville autrement").
L'évolution des modes de déplacement apparaît en effet comme une démarche volontaire comportant une dimension culturelle essentielle.
A l'échelle de la ville et du bassin, cela implique une adaptation du territoire à l'usage de la voiture vers le développement de modes de déplacements alternatifs.
Malgré les moyens quelquefois limités des établissements scolaires partenaires, la mobilisation des différents acteurs a pu s’opérer dans des conditions satisfaisantes.
La contribution des différents services concernés par la mobilité sur le territoire a été également essentielle (aménagement, organisation).
La mobilisation montrée lors de l’enquête de 2009 (plus de 1800 réponses - élèves, parents, personnel des établissements) a confirmé l’intérêt pour ce sujet.
Nous avons constaté l’intérêt porté par différents acteurs relais (associations d’usagers, fédérations de parents d’élèves, groupes de parents motivés...).
Nous pouvons souligner certains résultats positifs :
  • une concertation fructueuse (échelle communale et du bassin)
  • une bonne réceptivité aux actions d’Education à l’Environnement Urbain, une appropriation de certaines actions pédagogiques par les personnels,
  • des premières concrétisations, notamment : l'accès aux établissements, l'extension des équipements et aménagements pour les cycles, le développement des moyens d'information (transports collectifs, modes doux).

Télécharger les lettres d'info du projet:

Lettre n.1: télécharger

Lettre n.2: télécharger

Lettre n.3: télécharger

Lettre n.4: télécharger

Perspectives et essaimage

Aujourd'hui, dans une perspective de développement, des réflexions sont en cours pour la transposition de la démarche sur le territoire.